Ce jour-là, 7 septembre comme aujourd’hui, mais en 1997, le Maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga meurt en exil, des suites d'un cancer de la prostate, dans un hôpital militaire au Maroc, âgé de 67 ans.

Il était le deuxième Président de l'Histoire de la République démocratique du Congo (ex-Zaïre). Ainsi se concrétisait l'adage selon lequel "tous les dictateurs meurent de la même façon, loin de leur base".

Il fut enterré dans la plus stricte intimité, en présence de quelques membres de sa famille biologique. C’est au cimetière chrétien de Rabat, capitale du Royaume du Maroc, que repose jusqu’à ce jour le Maréchal.

Depuis lors, sa dépouille n'a jamais été rapatriée en RD Congo. Nzanga Mobutu, un de ses fils, a tenté, alors qu'il était vice-Premier ministre et ministre du Travail après les élections de 2006, de rapatrier sa dépouille à Kinshasa pour être dignement inhumé au pays de ses ancêtres, sans succès.

En dépit de toutes les erreurs qu'il a commises pendant son règne, le Maréchal Mobutu a laissé aux congolais (zaïrois) moult souvenirs et acquis, dont le plus vivace est l’attachement à la paix, à l’unité et à la stabilité du pays. Pour le Maréchal Mobutu, la paix, l’unité du pays et l’intégrité territoriale étaient le leitmotiv de sa politique et elles étaient non négociables.

On se souviendra aussi qu'en 1977, afin d’apporter des réponses appropriées aux problèmes sociaux qui se posaient au peuple zaïrois de l’époque, Mobutu avait lancé le "Plan Mobutu", suivi en décembre 1984 par "le Septennat du social". C'est à ce moment-là qu'il s'était donné lui-même à sillonner les 9 régions du pays en y effectuant 559 visites afin de palper du doigt les conditions de vie de ses citoyens.

Enfin, on reconnaîtra de Mobutu un bâtisseur infatigable dont l'héritage en termes d'infrastructure fait, jusqu'à ce jour, la fierté des congolais : le Palais du peuple, le barrage d’Inga, la sidérurgie de Maluku, le Pont Maréchal, la Cité de l’Union africaine, la cite de la Voix du Zaïre (actuelle RTNC), les buildings CCIZ (l’actuel Hôtel du Fleuve), le stade des Martyrs, etc.

(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)




Job KAKULE

Job KAKULE - 07/09/2020 10:07 - Répondre 

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