La Convention pour le Respect des Droits Humains CRDH, coordination du territoire de MAMBASA, se dit très préoccupée par la multiplicité de cas de violences sexuelle dans le groupement Bangole, chefferie de Babila Babombi, territoire de Mambasa dans la province de l’Ituri.                                      Dans une note parvenue à grandslacsnews.com, ce samedi 18 janvier 2020 cette structure de défense de droits humains précise que dans l'intervalle d’un mois, au moins trois cas des violences sexuelles ont été enregistrés dans un seul groupement, celui de BANGOLE.

Pour KASEREKA SIVAMWENDA GILBERT animateur de la crdh-Mambasa cette multiplicité de cas des violences sexuelle serait due à l'impunité qui règne dans le traitement des dossiers de viols au près des OPJ.

Selon lui, ces OPJ traitent les dossiers en complicité avec certains magistrats sans procès ni jugement, et ces sont eux qui seraient bénéficiaires au détriment des victimes.

«le premier cas a été signalé à KALONGO, sur une maman de troisième du troisième âge, le deuxième cas à MAKAKWA, sur une mineure de 11ans, le troisième cas, c’était ce mardi 14/01/2020 encore à kalongo ou un papa du nom de MAULINGA âgé de 60 ans a abusé sexuellement une fillette de 5 ans dans la soirée à 18h toujours à KALONGO, village situé à l' ouest de MAKUMO,  la victime est en train de suivre les soins au centre de santé KATANGA, c’est depuis ce matin qu’elle a été acheminée là-bas et le bourreau est entre les mains de la police » explique-t-il.

De ce fait, la CRDH demande aux autorités judiciaires, à améliorer leur façon de traiter les dossiers des violences sexuelles, se référant à l'article 61 de la loi portant protection des enfants, qui stipule ; ‘’sans préjudice des dispositions du code pénal l'enfant est protégé contre toutes les formes d'exploitations et de violence sexuelle. Et les articles 170, 171 section 4 qui parlent  des agressions sexuelles’’.

En finissant, il a été demandé aux autres organisations de défense de droits humains et les ONG à tourner leur regard sur cette question pour que ces cas de violences sexuelles enregistrés ne puissent pas être impunis, que ‘’les auteurs d’ores-et-déjà identifiés soient poursuivis conformément à la loi’’