A l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme, célébrée chaque 10 décembre, la convention pour le respect des droits de l'homme "CRDH", tout en condamnant la recrudescence de l'insécurité dans la région de Beni qui impacte négativement sur l'intégrité humaine, pense qu'il faut une justice "transitionnelle" pour faire face à cette situation des violations des droits humains dans cette partie du Nord-Kivu.

Patrick Mukohe, son secrétaire permanent, estime que la traduction en justice des auteurs des affres de guerre dans cette région devrait servir d'exemple pour minimiser les actes barbares dans la région.

Notez que c’est le 10 décembre 1948 qu’a été adopté, par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Cette déclaration est la première reconnaissance universelle du fait que les libertés et les droits fondamentaux sont inhérents à tout être humain, qu’ils sont inaliénables et s’appliquent également à tous ; que tous les humains sont nés libres et égaux en dignité et en droits.

Ce document fondateur - traduit dans plus de 500 langues différentes - continue d’être, pour tout un chacun, une source d’inspiration pour promouvoir l'exercice universel des droits de l'homme.