Lors de son point de presse de ce dimanche 13 juin 2021 à Goma, le président Félix Tshisekedi a évoqué l’état de siège décrété au Nord-Kivu et en Ituri.

Le président de la république a signifié que ce dernier ne devait pas tout régler immédiatement à parti du moment où il a été décrété.

Il explique que l’état de siège n’a pas un temps limité : « Il est là pour la première fois et est régulièrement évalué », note-t-il, précisant que son objectif est d’éradiquer toutes ces violences et leurs auteurs. »

Il note toutefois des avancées considérables malgré qu’il reste encore quelques poches de violences : « Comme ces barbares savent qu’aujourd’hui nous sommes résolument engagés à les faire disparaitre et les neutraliser, ils vont essayer d’exister en faisant davantage de violences mais c’est à leur corps perdu qu’ils le font parce que nous n’allons pas nous décourager. Au contraire, cela ne fait que redoubler notre détermination à en finir avec eux » a insisté le président de la république qui a ajouté que cela ne leur fera pas reculer.

Félix Tshsiekedi a signifié que l’état de siège a été décidé parce qu’à un moment donné il fallait donner la parole à la force et c’est cette force qui sera appliqué jusque dans les derniers retranchements de ces barbares.

Le président de la république a tout de même reconnu que dans les rangs des FARDC il y a encore quelques imperfections, mais il promet d’y travailler.

Il a promis des solutions pour la problématique des animateurs du processus DDRCS Démobilisation, Désarmement, Réinsertion Communautaire et Stabilisation dans le but d’encourager les redictions des rebelles et surtout, prendre en charge ces derniers qui vont quitter les groupes armés et les préparer à une nouvelle vie en communauté.

Précisant que cette fois il y a du concret dans ce dossier, le président Félix Tshisekedi a indiqué que la banque mondiale s’est vite impliquée en mobilisant 50 millions de dollars dans ce processus.




Julien BAMUPENDE

Julien BAMUPENDE - 14/06/2021 11:36 - Répondre 

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