Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a quitté kinshasa ce mardi en fin de matinée pour une visite d'Etat de 4 jours en  Chine.

Cette première visite d'Etat du président Tshisekedi accompagnée de son épouse Denise Nyakeru, sera marquée par la rencontre en tête-à-tête, le 26 mai à Pékin avec son homologue Chinois Xi Jinping.

Invité par les officiels chinois, le président Félix Tshisekedi entend échanger avec son homologue sur la redynamisation des relations bilatérales sino-congolaises.

"Nous voulons un partenariat d'Etat à État, nous souhaitons retrouver cette Chine qui a laissé ses traces indéniables au Congo avec le Palais du Peuple , le Stade des Martyrs, etc", a lancé un membre de la délégation présidentielle congolaise au moment de quitter Kinshasa.

A l'occasion du 50ème anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques sino-congolaises en novembre 2022, le président Tshisekedi congolais a, dans un entretien téléphonique avec  Xi Jinping , "salué les relations bilatérales tout en évoquant sa détermination d'approfondir sans cesse l'amitié traditionnelle entre les deux pays et à promouvoir le partenariat stratégique RDC-Chine pour obtenir de nouveaux résultats dans l'intérêt des deux peuples ".

Pour sa première visite d'Etat en Chine , le président Tshisekedi a un agenda très chargé .

Outre les hauts dirigeants chinois, il va consacrer un peu plus de temps pour des échanges économiques avec le monde des affaires .

Après Pekin, Félix Tshisekedi est attendu à Shanghai, Hong-Kong et Shenzhen.

A cette dernière étape, le président de la RDC devrait rencontrer des entrepreneurs chinois dont le géant de la téléphonie Huawei.

Il est prévu la signature d'un accord de coopération entre la RDC à  travers le ministère du numérique et la chinoise Huawei.

Le ministre de la défense Jean-Pierre  Bemba, celui des Affaires Étrangères Christophe Lutundula, la ministre de l'Environnement Ève Bazaiba, ou encore celle des Mines Antoinette N'samba, ainsi que le ministre du Numérique Eberande Kolongele entre autres, sont dans la suite du président Tshisekedi.

Poir rappel, en 2008, la RDC a signé un partenariat économique avec un groupe des entreprises chinoises pour une exploitation des minerais contre les infrastructures.

Qualifié de contrat léonin, ce dernier n'a pas produit les résultats attendus à en croire la partie congolaise qui a recommandé une renégociation de ce contrat, sur base d'un rapport parlementaire et celui de l'IGF.