Soucieux de relancer l’économie du Sénégal, les autorités du pays ont présenté un plan évalué à 26,2 milliards de dollars et défini des secteurs prioritaires.

Pour retrouver la croissance économique, les autorités sénégalaises ont ajusté leur stratégie, avec de nouvelles priorités : « Premièrement, accélérer la souveraineté alimentaire en renforçant notre autonomie sur les produits de base et nous sommes sur la bonne voie, en particulier sur le riz. La souveraineté sanitaire et pharmaceutique, l'industrialisation de l'économie, la transformation digitale de l'économie... », a détaillé Amadou Hott, ministre de l’Économie.

Soutenue par les partenaires du Sénégal, cette stratégie est jugée déséquilibrée par la société civile qui note de nombreuses insuffisances : « La recherche et l'innovation ne sont pas prises en compte dans la définition des actions prioritaires. Le secteur de l'éducation et de la formation ne représente que 3,6% des ressources allouées au financement, et c'est en soi difficile à comprendre. La politique de jeunesse est dotée d'une allocation budgétaire insuffisante. Sur ce plan, nous notons un écart énorme entre l'axe de Dakar et les autres villes », explique son représentant

Pour la mise en œuvre de ce plan, les autorités comptent sur la participation du secteur privé, à hauteur d’un tiers.

Avec la pandémie de coronavirus, le taux de croissance du Sénégal, prévu à 6,8% en 2020, pourrait chuter à -0,7%, mais le président Macky Sall affiche son optimisme avec une prévision de croissance de 5,2% dès l’an prochain et une perspective de plus de 13% en 2023, grâce à l’exploitation du pétrole et du gaz.




Job KAKULE

Job KAKULE - 30/09/2020 09:06 - Répondre 

Bien...