La fin de la session de la première promotion de l’Ecole de Guerre de Kinshasa (EGK) a été marquée, ce lundi 26 juillet 2021, au Centre Supérieur Militaire (CSM) dans la commune de Ngaliema, par la remise des brevets aux lauréats.

Vingt-cinq officiers supérieurs, tous diplômés d’Etat-major ont, en effet, reçu leurs brevets et autres insignes consacrant la fin de leurs études des mains du Chef de l’Etat et Commandant suprême des FARDC et de la Police Nationale Congolaise (PNC), Félix Tshisekedi. 

C’était au cours d’une cérémonie qui consacrait la mise sur le marché d’emploi, au sein des institutions de défense et de sécurité, de ce premier lot de diplômés formés par la RDC, ayant suivi le cursus supérieur d’Etat-major après sept mois de formation. 

Un fruit de la coopération RDC-FRANCE

Intervenant en premier, le Chef d’Etat-major Général des FARDC, a d’abord salué le rôle essentiel joué par la France dans la conception, la planification et la réalisation de ce projet qui, selon lui, reflète la vitalité de la coopération militaire franco-congolaise, avant de souligner la justesse de l’initiative du Président de la République de créer l’EGK.

Ceci, a-t-il relevé, procède de sa volonté ultime « de structurer et d’organiser l’outil de défense de la RDC afin d’optimiser les capacités des FARDC dans le but de les disposer à répondre efficacement aux multiples menaces qui écument le pays, et particulièrement, dans sa partie Est ».  

Le Général d’armée Célestin Mbala a clos son propos en exhortant les lauréats du jour à ne pas perdre de vue la complémentarité, ou mieux, l’interdépendance censée exister entre l‘objectif politique et l‘objectif militaire, le deuxième étant considéré tout simplement comme un moyen au service du premier.

Pour l’ambassadeur de France en RDC, François Pujolas, « l’EGK est une avancée concrète et un investissement d’avenir pour contribuer à la modernisation des FARDC et de la PNC ».

Tout en saluant l’engagement permanent de tous les coopérants militaires français qui œuvrent au quotidien, en particulier dans le domaine de la formation, François Pujolas a clôturé son propos par une note concrète et pleine d’espoir quant à la capacité du partenariat RDC-France à s’adapter en permanence et à réaliser de grandes choses. 

Hisser haut l'étendard de l'armée 

Intervenant à son tour, le Conseiller spécial du Chef de l‘Etat en matière de sécurité, François Beya, Parrain de cette première promotion de l’EGK, en a appelé à l’assiduité des lauréats et à leur sens élevé du devoir tout en les exhortant à faire preuve d’incontestables qualités car, leur a-t-il signifié, « la tâche qui vous attends est rude et vaste ».

« Vous avez le devoir, mieux, l’obligation d’Etat de hisser haut l’étendard de notre Armée et de baliser le chemin de la montée en puissance des FARDC », a-t-il ajouté.

Le Ministre de la défense et anciens combattants qui a clôturé la série d’allocutions, a, de son côté, mis en relief l’attention particulière que la plus Haute Autorité de l’Etat attache à la réforme de l'outil de défense pour sa professionnalisation et sa crédibilité : « Sa montée en puissance qui constitue le crédo du Commandant suprême doit conjuguer les facteurs constitutifs d’une armée moderne, à savoir, des hommes et des femmes bien formés, bien équipés et moralement bien motivés », a-t-il indiqué. Il a exhorté les encadreurs à préserver et à pérenniser l’idéal de l’EGK.




Richard KUBUYA

Richard KUBUYA - 27/07/2021 09:41 - Répondre 

Bien...