L'activisme des groupes armés à l'est de la République Démocratique du Congo, influe toujours négativement sur la situation sécuritaire qui a tendance à se détériorer.

C'est ce qu'a affirmé le commandant adjoint de la MONUSCO, le général Benoît CHAVANAT, au cours de la conférence de presse On UN de ce mercredi 23 mars 2022 reliant Kinshasa la capitale et les deux provinces sous état de siège à savoir l’Ituri et le Nord-Kivu.

Celui-ci a cité cette partie Est du pays où la population est toujours inquiétée notamment par la CODECO en Ituri, les ADF à Beni, les M23 à Rutshuru et d’autres groupes Maï-Maï dans le Sud de la province du Nord-Kivu.

Ceux-ci sont parfois à la base des attaques contre des camps de déplacés, a souligné le commandant adjoint de la MONUSCO.

Mais malgré cela, a signifié le général Benoît, les opérations continuent pour appuyer notamment les FARDC en opérations conjointes avec les forces Ougandaises pour mettre l'ennemi hors d'état de nuire.

Il a ainsi rassuré qu’il y a toujours un espoir quant au rétablissement de la paix dans la région.

« La MONUSCO a des moyens, elle a des forces et elle projette davantage aujourd’hui que dans le passé des éléments, ce qu’on appelle des Quick Response Force, c’est-à-dire des unités qui sont précisément destinées à des actions ponctuelles, offensives, de protection autour des zones bien identifiées toujours pour la projection. Donc, nous cherchons un équilibre entre les actions de protection et les actions de projection », a expliqué le général Benoît CHAVANAT.