Les ex-rebelles cantonnés à Mubambiro, qui étaient en chemin pour rejoindre leurs villages respectifs, après avoir quitté ce centre de cantonnement dans la matinée de ce jeudi 28 juillet 2022, ont accepté de regagner ce centre après l’intervention du gouverneur du Nord-Kivu Constant Ndima.
Estimés à près de 400, ces ex-miliciens ont quitté leur centre d’hébergement de Mubambiro avec leurs femmes et enfants jugeant les conditions qu’ils traversent inhumaines.
L’esprit de plier leurs bagages a été accentué par les propos jugés offensants tenus la veille par le vice-gouverneur Romy Ekuka qui, d’après eux, les a clairement appelés à « retourner chez eux s’ils le veulent. »
Nord-Kivu: selon cet ex combattant du grpe Mai-Mai AFRC venu de Rutshuru , des propos d’une autorité provinciale ont été à la base du soulèvement dans le centre « ns ne bloquons personne ici. Que celui qui veut partir parte » aurait dit le vice-Gouv lors de son passage ici. pic.twitter.com/ViLpnQAXgC
— Merveilles Kiro (Le Mwami) (@kiro_merveilles) July 28, 2022
Autre élément qui les a poussés à vouloir partir, ont-ils confié à la presse, c’est le fait de patienter pendant plus de 5 ans dans ce centre, en dépit des promesses non tenues des autorités congolaises, leur demandant de demeurer sur ce site sans aucun accompagnement tangible.
Ils ont donc accepté cet appel du gouverneur Constant Ndima qui, aussitôt venu de Beni, s’est dépêché à Sake, à 30km de Goma, pour discuter avec eux après qu'ils ont été stoppés dans leur marche par les forces de l’ordre au niveau de Lutobogo, à environ 2 km de Sake.
Le gouverneur militaire, s’adressant à eux, a expliqué qu’ils ont mal interprété le message du vice-Gouverneur et leur a promis de suivre de près leur situation.
Ces ex-combattants demandent encore au gouvernement congolais d'accélérer ce processus P-DDRCS, qui jusque-là peine à démarrer alors qu’il est présenté comme vital pour l’éradication des groupes armés dans cette partie de la RDC.
1 Commentaire
Job KAKULE - 29/07/2022 11:31 - Répondre
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