C'est lors d'un atelier organisé par l'organisation féminine (ACNDC) à l'occasion de la journée internationale de la jeune fille sous le thème " le leadership de la jeune fille pour la gestion efficace des sites des sinistrés ", que les filles du centre de Bujoga en territoire de Nyiragongo ont révélé cette crainte.

Cette organisation féminine à travers un de ses programmes de développement communautaire a sensibilisé les jeunes dames du centre des sinistrés de Bujoga samedi dernier sur comment être utile à soi-même.

Après analyse avec celles-ci des conséquences de l'accoutumance aux dons venant d'ici et là, ces jeunes filles sous la conduite des membres de l'ACNDC ont réalisé ce qui leur conviendrait le mieux entre recevoir régulièrement les dons et apprendre à travailler.

Après un long moment de partage avec Sifa Sharanguza et d'autres membres de cette organisation, ces jeunes filles ont souligné que leur apprendre à travailler était la meilleure de chose à faire ''car c'est de la sorte qu'elles parviendront à prendre soin d'elles mêmes''.

''Nous apprendre à travailler serait la meilleure de chose car ici les parents ne savent plus subvenir à nos besoins  vu que les conditions de vie, qui sont devenues beaucoup plus compliquées qu'auparavant,'' a dit une des filles sinistrées

Au cours de cet atelier, ces jeunes filles ont soulevé des problèmes liés à la santé dont les infections auxquelles elles font constamment face mais sans aucun soin vu l'inefficacité des médicaments prescrits par le centre de santé déplacé dans leur camp mais lié également au manque d'eau potable.

''Nous nous plaignons des médicaments  que nous recevons de la part de l'hôpital qui a été mis à notre disposition, c'est gratuit oui mais nous ne savons pas si c'est  parce que nous les prenons avec l'eau de pluie mais ces médicaments à la place de nous aider amplifient par contre notre mauvais état, ce pour cela donc que nous en prenons presque jamais''a-t-elle poursuivi

Signalons que quelques recommandations ont été données provenant d'elles, dont principalement  disponibiliser pour elles les outils de travail  car certaines d'entre elles aimeraient faire le champ,le commerce, d'autres  apprendre à coudre les habits, à tresser et aller au banc de l'école afin d'apprendre comment lire et écrire mais elles ont plaidé également pour les médicaments beaucoup plus efficaces et en dernier lieu l'accessibilité à l'eau potable.

Rappelons que c'est dans le cadre de la journée internationale de la jeune fille que cet atelier fut organisé à bujoga, un des centres des sinistrés.