
S’exprimant sur le procès contre Joseph Kabila à la haute cour militaire, l’AFC/M23, dont il est accusé d’être le principal commanditaire, a une nouvelle fois réitéré que l’ancien Président de la République n’en n’est pas membre.
Au cours d'une conférence de presse organisée le vendredi 25 juillet à Goma et portant sur l’accord de Paix de Doha, le Secrétaire Permanent de l'AFC/M23 et chef de la délégation du mouvement rebelle dans les pourparlers de Doha, Benjamin Mbonimpa, a expliqué que Joseph Kabila séjourne dans la zone contrôlée par le mouvement rebelle comme tout citoyen congolais ayant estimé que c’est là où il se sent en paix et en sécurité : « La CENCO et l’ECC et les autres sont arrivés ici chez nous, ce n’est pas pour autant qu’ils font partie de l’AFC/M23. La Cheffe de la MONUSCO est également arrivée ici, toujours dans la recherche de la paix comme l’ont fait les évêques et les pasteurs, et ils n’ont pas été taxés de membres de l’AFC/M23 », a-t-il avancé expliquant que l’ancien Président Joseph Kabila, après avoir été importuné partout ainsi que ses proches, n’a pas eu d’autre choix que de trouver un espace en RDC où il peut vivre en toute liberté, et c’est dans la zone sous contrôle du M23.
« S'il va être tenté de devenir membre de notre mouvement, vu notre comportement républicain et notre savoir-faire ; il sera le bienvenu. Mais tant qu'il ne l'a pas encore dit, nous ne pouvons pas lui coller l'étiquette de membre de l'AFC/M23 », a signifié Benjamin Mbonimpa.
— Grands Lacs News (@GrandsLacsNews) July 26, 2025
« Pensez-vous vraiment, dans ce pays, vous aurez la paix en excluant le président Joseph Kabila ? », a-t-il interrogé rappelant que Joseph Kabila a largement contribué à la reconstruction de la RDC.
Soulignant par ailleurs que parmi les mesures d’établissement de confiance dans l’accord de principes de Doha il est demandé à créer un climat favorable à un dialogue constructif en vue de parvenir à une paix durable, Benjamin Mbonimpa estime que le procès contre Joseph Kabila, qu’il présente comme un procès d’intentions, est une stratégie malveillante et un élan d’ingratitude et de rancœur dont fait montre le régime Tshisekedi.
1 Commentaire
Joseph Seven - 26/07/2025 16:14 - Répondre
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