La demande de mise en liberté provisoire de Vital Kamerhe a été rejetée ce samedi après-midi par le tribunal de paix de Kinshasa-Matete. Il est accusé de détournements de fonds et de faute de gestion dans le programme d'urgence des 100 jours de la présidence.
L'accusation, qui a écroué Vital Kamerhe depuis jeudi dernier, estimait que la mise en liberté de ce dernier serait de nature à « entraver » le déroulement de l'instruction. Le parquet souhaite donc poursuivre les auditions avant de confronter le chef du cabinet présidentiel aux dirigeants d'entreprises cités dans le dossier. Les proches de Vital Kamerhe crient à l'acharnement contre leur leader, potentiel dauphin de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023.
#RDC #100j : ordonnance statuant sur la demande de mise en liberté provisoire @VitalKamerhe1. Après un très long exposé rappelant des points clefs de l’affaire, le tribunal dit estimer que sa remise en liberté serait de nature à entraver le déroulement normal de l’instruction pic.twitter.com/NAwHOJvSYP
— Sonia Rolley (@soniarolley) April 11, 2020
Du côté de la Présidence, aucun commentaire n’a été fait sur ce sujet, mais la presse présidentielle multiplie de publications revenant sur la promesse de campagne du Président Tshisekedi, celle de rétablir un état de droit et une justice juste et équitable, chose qui ne fait que discréditer cet allié qui ne s'est pas inscrit, semble-t-il, dans la vision du chef de l’Etat.
2 Commentaires
Samuel ABIBA - 13/04/2020 16:43 - Répondre
Wana problème...
Job KAKULE - 11/04/2020 19:30 - Répondre
Ça commence à se préciser...