Quelques acteurs politiques et autres membres de la société civile ainsi que des activistes des mouvements citoyens s’opposent au projet de révision constitutionnelle du président Félix Tshisekedi.
Parmi eux, l’opposant et ancien candidat à la présidentielle, Delly Sesanga, le député national honoraire Ados Ndombasi, le défenseur des droits de l’homme Jean-Claude Katende, ainsi que les activistes Fred Bauma et Bienvenu Matumo.
Ces derniers affirment qu’à travers cette initiatique très controversée, « le Président Félix Tshisekedi veut briser le pacte Républicain pour s’octroyer un troisième mandat à la tête du pays et se maintenir au pouvoir à vie au mépris de l’intérêt général » : « « Il veut relonger le pas dans les souvenir des heures sombres de notre histoire, celle de la contestation de la légitimité des institutions et de l’ordre établi », expliquent-ils, affirmant que cela menace la cohésion et l’unité nationales et crée la division de la nation.
Ils appellent ainsi les responsables politiques et les représentants de la société civile, y compris les députés et sénateurs, toutes tendances confondues, « à un sursaut patriotique contre le changement de la constitution et un troisième mandant de Félix Tshisekedi à la tête du pays. »
Ces derniers prévoient des actions de grande envergure « pour protester contre ce projet de révision constitutionnelle. »
*Appel au Sursaut National contre le changement de la Constitution et un troisième mandat de Tshisekedi.*
— Delly SESANGA HIPUNGU (@DSESANGA) November 9, 2024
Nous lançons une plate-forme en ligne https://t.co/PzypdMZYaa pour permettre à chaque Congolais, de s'exprimer librement contre le changement de la Constitution. pic.twitter.com/WexFj3FixR
Le premier grand rassemblement est ainsi prévu pour le 16 décembre 2024, en commémoration du référendum constitutionnel de 2005.
Il faut dire qu’une bonne partie de l’opposition et de la société civile désapprouve toute tentative de révision constitutionnelle car y voit une manœuvre de Félix Tshisekedi « de s’octroyer illégalement un nouveau mandat » au-delà des deux mandats autorisés par l’actuelle constitution, et même de rallonger sa durée de 5 à 7 ans.
Après avoir soulevé cette problématique, Augustin Kabuya, secrétaire général et président intérimaire de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, qui mobilise depuis les cadres du parti présidentiel affirme désormais qu’il faut une nouvelle constitution pour la RDC.
Citrique envers le projet de révision constitutionnelle, Olivier Kamitatu, porte-parole de Moise Katumbi, a récemment expliqué que cette démarche est un véritable coup d’Etat constitutionnel qui conduira inévitablement à la balkanisation de la RDC.
1 Commentaire
Joseph Seven - 09/11/2024 18:46 - Répondre
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