Invitée à prendre la parole lors de la récente réunion du conseil des ministres, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a présenté la situation globale de la conjoncture économique qui demeure caractérisée par le maintien de la stabilité du cadre macroéconomique.

Elle a indiqué que le rythme de formation des prix a connu un léger ralentissement à la quatrième semaine du mois de mars.

Toutefois, il demeure sous contrôle depuis le début de l’année. En cumul annuel, le taux d’inflation s’est établi à 1,96%. Le marché de change demeure relativement stable sur les deux segments, consécutivement à la poursuite de la bonne coordination des politiques macroéconomiques.

En rythme annuel, le Franc Congolais a connu une légère dépréciation de 0,04% sur le marché officiel contre une appréciation de 0,07% au parallèle.

« Si notre pays importe très peu de la Russie, la crise russo-ukrainienne pourrait affecter l’économie nationale à travers son impact sur les économies de nos principaux partenaires commerciaux », a expliqué la gouverneure de la BCC.

Face à ces risques externes dont le renchérissement des cours du pétrole combinés aux facteurs internes notamment la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires, ainsi que l’impact de la hausse de la facture pétrolière sur le Budget de l’Etat par rapport aux subventions sur les prix à la pompe, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé le renforcement de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire, et le maintien du Pacte de stabilité.

De son côté, le Gouvernement a lancé une sévère mise en garde aux spéculateurs qui tendent à tirer profit de la situation de crise à l’international.