Les régies financières devront multiplier les efforts pour réaliser leurs assignations budgétaires de 2020. C’est le sens à donner à la croisade menée par Sylvestre Ilunga Ilunkamba, chef du Gouvernement congolais dans le cadre de sa campagne de mobilisation des recettes publiques. Il a tenu ce lundi une séance de travail à la Direction Générale des Impôts, DGI.

Le Premier Ministre Ilunga par cette démarche, a tenu à échanger avec les cadres et agents de la DGI sur l’application des mesures qui sont dans le budget de l’Etat adopté au parlement. Il était notamment question d’examiner les 14 points contenus dans la matrice relative à l’évaluation du niveau d’exécution des mesures d’accompagnement contenues dans la loi des Finances 2020 et de se convenir sur comment l’Exécutif central peut apporter son appui à la DGI dans la réalisation maximale de ses recettes.  

Ngoy Yav Nzam, DG de la DGI, a pour sa part salué cet accompagnement du Gouvernement.

Il faut relever que pour la DGI, elles sont de l’ordre de 6 mille 166,9 millions des francs congolais par rapport à 2019 où la DGI a réalisé 4 mille 11 milliards FC.

Concernant les problèmes qui touchent au bon fonctionnement de cette régie financière, notamment l’informatisation des services avec un bon logiciel pour une gestion intégrée et la rétrocession aux Agents des 5% des recettes mobilisées, ces derniers ont été rassurés sur place par le chef du Gouvernement central.

L’IPR, l’Impôt sur les bénéfices et la TVA sont concernés

Ilunga Ilunkamba tient surtout à la réactivation des trois blocs des perceptions de la DGI, à savoir : l’Impôts Professionnel sur les Revenus, IPR, perçus dans les secteurs public et privé qui contribuent à 30% dans les assignations, les Impôts sur les Bénéfices à 32,3% et la Taxe sur la Valeur Ajoutée, TVA, qui représente 36%.

Mais cette mesure ne sera pas sans conséquences sur le pouvoir d’achat des congolais, car elle conduira entre autres à une hausse des prix sur le marché, et entraînera donc la cherté de la vie, une situation qui met à mal la population déjà accablée par l’inflation de la monnaie nationale qui est évaluée aujourd’hui jusqu’à 1780 fc le dollar.




Job KAKULE

Job KAKULE - 10/03/2020 07:27 - Répondre 

ça craint...