La conférence internationale sur la couverture santé universelle se tient du 14 au 15 février 2020 à Kinshasa.
Dans le cadre de cette dernière, le Président Tshisekedi a reçu en audience le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en présence du Minsitre de la Santé Eteni Longondo. L’audience a porté, entre autres, sur la question du renforcement du système de santé congolais.
My visit to #DRC has shown me, yet again, that collaboration and solidarity can save lives and promote health. This is why DRC is on the verge of being beyond #Ebola. Such unity and determination is needed now to fight #COVID19. I will be taking this message to the @MunSecConf pic.twitter.com/WJ5uJDfcl2
— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) February 14, 2020
Par manque des ressources disponibles, le gouvernement promet d’y aller étape par étape, mais n’a encore rien chiffré.
Le président Tshisekedi souhaite donner la priorité à la prise en charge de la mère et de l’enfant, la lutte contre les maladies infectieuses et l’éradication de la malnutrition.
Ce plan va bien au-delà de son mandat et devrait s’étaler sur 10 ans (2020-2030). L’ambition affichée est énorme et pour y parvenir, la RDC compte notamment sur l’argent de partenaires extérieurs.
« Peut-être après cinq, dix, quinze ans, nous allons arriver à une couverture totale », estime Eteni Longondo, le ministre de la Santé, avant d’ajouter : « Nous sommes déterminés et avec la volonté du chef de l’Etat, nous allons y arriver. Nous sommes en train de chercher les financements. Il y aura des contributions et puis nous allons contribuer nous-mêmes »
L’OMS, qui a participé à la rédaction du plan, salue une « volonté politique » et reste prudemment optimiste sur la possibilité pour le pays d’obtenir des financements à l’étranger. Il faut dire que le pays ne consacre aujourd’hui que 8% de son budget à la santé et qu’avant d’obtenir tout appui budgétaire, la RDC va devoir s’astreindre à une orthodoxie de gestion et respecter ses engagements auprès du Fonds monétaire internationale.
Selon une ONG congolaise, l’observatoire de la dépense publique, cette mesure devrait coûter plus de 2 milliards de dollars par an. C’est plus que la gratuité de l’enseignement primaire.
1 Commentaire
Job KAKULE - 15/02/2020 09:10 - Répondre
Bien