
20 mois après ce que le parti politique Ensemble pour la République qualifie de « résultats truqués issus des machines à voter » ; cette formation dirigée par Moïse Katumbi a ouvert, depuis le mardi 12 août dernier, un conclave historique dans la capitale belge.
Selon son porte-parole, Olivier Kamitatu, cette rencontre marque le début d’un processus d’auto-évaluation et de restructuration en profondeur, visant à mieux relever les défis politiques, économiques et sécuritaires qui secouent la République démocratique du Congo.
Un programme dense dans un contexte national en crise
Les travaux de ce conclave portent sur plusieurs axes dont un examen critique de la dernière présidentielle, une revue des crimes d’État et de la « délinquance politique » attribués au régime actuel, l’élaboration des stratégies pour contrer la dérive autoritaire du pouvoir, la recherche d’une unité solide au sein de l’opposition ainsi que le renforcement de l’implantation du parti auprès des populations en difficulté.
Rappelant que la RDC traverse une crise profonde, marquée par « l’insécurité généralisée, le pillage des ressources, la corruption endémique et un train de vie scandaleux des institutions » ; Ensemble pour la République estime que dans ce contexte, « l’heure du sursaut national a sonné », et affirme vouloir rendre l’État « à son véritable propriétaire : le peuple congolais ».
Ce conclave, présenté comme une étape clé pour l’avenir du parti, « vise à consolider ses structures et à affiner la stratégie politique » de ce parti d’opposition.
Le message central se veut clair : « Unir les forces vives et agir avec détermination pour bâtir un Congo de paix, de justice et de dignité. »
#RDC
— Ensemble pour la République (@Ensemble_MK) August 13, 2025
Deuxième jour du conclave de #Bruxelles
Sous le leadership du président national du parti #Ensemble, @moise_katumbi
Voici la déclaration politique du 13 août 2025 👇🏾👇🏾👇🏾 pic.twitter.com/EdLeFspr95
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