Première force politique avec 150 députés, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social a réaffirmé le weekend dernier ses ambitions de diriger la quasi-totalité des commissions permanentes de l’Assemblée nationale.

Une annonce faite à l’issue d’une réunion de la commission ad hoc, chargée d’harmoniser les ambitions des différentes forces politiques au sein du Parlement.

Le Parti Présidentiel réclame en effet la présidence de sept commissions permanentes, y compris la très stratégique commission Ecofin (économie et finances), ainsi que le Conseil des sages.

Il justifie cette exigence du fait de son poids politique et son rôle dominant au sein de l’hémicycle : « Nous avons déjà cédé la présidence de l'Assemblée et du Sénat. Nous ne pouvons plus accepter de perdre le contrôle des commissions clés, notamment la commission Ecofin, qui est essentielle pour superviser la gestion des finances de l'Assemblée », a déclaré un cadre de l’UDPS.

Outre Ecofin, l’UDPS souhaite également diriger les commissions PAJ (politique, administrative et juridique), socio-culturelle, défense et sécurité, environnement et tourisme, aménagement du territoire, ainsi que suivi et évaluation. Toutefois, par « modestie », l’UDPS et ses alliés de la coalition « Mosaïque » ont consenti à laisser une commission à l’opposition et deux à d’autres partenaires politiques.

Notez que la décision finale sur la répartition des commissions sera soumise à l’approbation du bureau de l’Assemblée nationale dans les prochains jours.

Mais pour certains, cette exigence risque d’être à la base de remous au sein de l’Union sacrée de la Nation, la plateforme politique qui a reconduit Félix Tshisekedi à la tête de la RDC pour un second mandat ; et ce, considérant que d’autres alliés de l’UDPS ne se retrouvent pas à des postes stratégiques.




Joseph Seven

Joseph Seven - 04/10/2024 22:56 - Répondre 

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