Les assises des états généraux de la communication ouvertes cette semaine au centre catholique Nganda à Kinshasa, et organisées sous le thème : " Médias congolais : quelles perspectives à l'ère du numérique face au développement durable", se sont clôturées ce weekend.

Pami ses conclusions, on note celle stipulant que le monde des médias congolais doit s'adapter à l'ère du numérique pour répondre présent au rendez-vous du développement durable.

Un grand échantillon des professionnels des médias s'est retrouvé pour réfléchir et faire avancer les choses dans ce secteur.

Dans ces assises, les professionnels des médias se sont appesantis sur la réforme et l'adaptabilité de la loi de 1996 sur les médias en RDC.

Il faudrait donc, dans un avant-projet à soumettre au parlement, une nouvelle loi sur la liberté de la presse ; la pratique du journalisme ; la faisabilité de l'aide publique aux médias congolais et le financement de la presse.

Ces états généraux ont bénéficié du dialogue intergénérationnel où les anciens et les nouveaux acteurs des médias ont suffisament échangé et dégagé des pistes de solutions pour des médias crédibles et respectables, selon Patrick MUYAYA, ministre de la communication & médias, l'un de des organisateurs de ce forum des hommes et femmes des médias congolais.

Une trentaine de recommandations à la clé

Ces travaux ont donc défini ce que pourrait être demain la nouvelle politique nationale de la communication et médias, les ressources humaines et matérielles.

Il a été noté qu’il faut associer les experts des médias pour le développement à la base (145 territoires).

Une attention a été portée sur l'exercice rationnel et efficient de la liberté de la presse, et la dépénalisation des délits de presse, ainsi que l’instauration du moratoire (avant l'adoption et la promulgation de la nouvelle loi) sur les arrestations des journalistes.

Créer des entreprises de presse fiables, redynamiser le conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) ; l'autorité de régulation, supprimer les taxes de diffusion, réduire si possible jusqu'à 50% la redevance des médias, recruter objectivement du personnel des médias et rééquiper les médias publics fon partie des 36 recommandations de ces états généraux, allant jusqu'à la proposition de la création d'un ordre national du journaliste.

Un accompagnement du chef de l'état

Pour appuyer et accompagner ce forum, le Président de la Félix Tshisekedi, présent à la clôture de l'événement, a insisté sur la manière de favoriser le bon exercice de la liberté de la presse sur l'encadrement de l'exercice de la liberté de la presse, sur la réinvention de la presse congolaise, car prévient-il, "elle ne peut choisir qu'ente disparaître ou s'adapter pour ne pas rater le train de la révolution numérique" : « sans une presse libre, la démocratie-, l'État de droit- ne sont qu'un leurre », avait-il souligné dans son discours d’ouverture.

Félix Tshisekedi a insisté sur la nécessité pour la RDC, d’avoir une presse responsable : « on doit guérir de la désinformation », a déclaré Félix Tshisekedi qui a clos son mot de circonstance en exhortant les professionnels des médias à devenir des alliés dans la lutte contre les anti-valeurs comme le tribalisme, le népotisme, la corruption etc.

« Nous n'aliénerons jamais votre indépendance », a rassuré le chef de l’état s’adressant aux professionnels des médias.




Djamba NDJOLO

Djamba NDJOLO - 30/01/2022 21:00 - Répondre 

Très bien