Premier Ministre congolais Sama Lukonde, qui représente le président Félix Tshisekedi au 22ème sommet ordinaire de la Communauté des États d’Afrique de l’Est à Arusha en Tanzanie, a prôné l’éradication de l’insécurité notamment dans la partie Est de la RDC, comme une condition nécessaire pour promouvoir le développement à travers les échanges commerciaux entre les pays membres de cette communauté régionale et le projet du marché commun de l’EAC.

Avec pour thème central le marché commun dans le cadre du projet de libre échange que veut l’EAC, les Chefs d’Etat présents parmi lesquels Samia Suluhu Hassan de la Tanzanie, Uhuru Kenyatta du Kenya, Evariste Ndayishimiye du Burundi, et Yoweri Museveni de l’Ouganda, ont tous plaidé pour la promotion de la libre circulation des biens et des personnes au sein de cette communauté afin de favoriser les échanges commerciaux.  

Le chef du Gouvernement Congolais a à cette occasion, non seulement appelé les pays membres de l’EAC à faire diligence dans l’adaptation de leurs textes de lois aux exigences du marché commun, mais il a aussi interpellé la communauté en soutenant que l’insécurité que connaît la RDC est un frein à la promotion de la libre circulation des biens et des personnes dans la région. 

« C’est important de mentionner que lorsqu’on parle de la libre circulation des biens et des personnes, on parle aussi des questions sécuritaires. Parce qu’il faut assurer la sécurité de ces biens et de ces personnes. Ici nous, la RDC, nous réalisons que l’insécurité est un frein à ces échanges qui pourraient s’accroître si jamais dans des zones comme l’Est de la République démocratique du Congo, nous avons plus de paix », a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde soulignant que le pays s’emploie pour résoudre ce problème sécuritaire causé par des groupes terroristes qui parfois trouvent leurs bases arrières ou même certains appuis au sein des pays membres de l’EAC.

Il a par ailleurs loué les bons exemples des échanges entre son pays et quelques pays membres de l’EAC : « Nous nous efforçons de garder nos frontières les plus longtemps possible ouvertes pour permettre ces échanges. Il faut poursuivre ce type d’arrangements avec les autres pays de l’EAC. C’est possible de le faire parce que nous sommes en échanges avec le Kenya, la Tanzanie, pour justement accroître nos échanges, ouvrir nos couloirs, et nous assurer que nous puissions permettre la libre circulation des biens et des personnes », a-t-il signifié. 




Djamba NDJOLO

Djamba NDJOLO - 24/07/2022 21:04 - Répondre 

Bien