
« A partir de la fin de ce mois de juillet, MSF ne prendra plus en charge de nouveaux cas des blessés et de choléra à l’Hôpital General de Référence d’Uvira. Les équipes sur place sont désormais, pleinement équipées et formées, pour assurer une prise en charge autonome. Nous maintiendrons, néanmoins, une surveillance épidémiologique, et restons prêts à réagir à toute nouvelle urgence », indique Ben Taleb Zied, coordonnateur du projet d’urgence de MSF à Uvira qui explique que cette décision fait suite à l’atteinte des objectifs médicaux fixés par l’organisation, au début de son intervention, en novembre 2024.
Notez que la province du Sud-Kivu a été le théâtre d'affrontements récents qui ont gravement impacté les communautés, créant une fracture béante entre Bukavu et Uvira et entraînant le déplacement de milliers de personnes.
Depuis février, Uvira est devenue un refuge pour plus de 250.000 personnes déplacées.
En outre, les inondations de mai dans la zone de santé de Nundu ont détruit des infrastructures sanitaires et laissé de nombreuses personnes sans-abri.
Malgré des défis d'accès majeurs, MSF dit avoir fourni des soins essentiels à 203 patients blessés par balles et autres traumatismes d'urgence, et traité 1.626 cas de choléra à Ruzizi, Uvira et Kiliba, et pris en charge 604 survivantes de violences sexuelles à Uvira.
Aussi, les difficultés persistantes d'accès au Sud-Kivu, exacerbées par les affrontements, continuent d'isoler des milliers de personnes et d'entraver gravement l'assistance humanitaire ; une situation entraîne des conséquences désastreuses et complique la tâche des organisations pour fournir une assistance vitale rapide aux populations dans le besoin.
1 Commentaire
Joseph Seven - 23/07/2025 19:04 - Répondre
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