La nomination le 15 février dernier du nouveau premier ministre Sama Lukonde Kyenge, avait été bien accueillie par une majeure partie de la population congolaise.

Après la fin de la fameuse coalition FCC-CACH, accusée notamment de blocage, et la démission du premier ministre Ilunga Ilunkamba, le président Félix Tshisekedi avait fait le choix de la jeunesse et de la technocratie, à en croire de nombreux analystes, pour le futur chef de son tout premier gouvernement de l’union sacrée de la nation.

Sama Lukonde qui avait promis de s’inscrire dans la droite ligne du chef de l’état d’améliorer le social du congolais, avait lui aussi initié une série de consultations, qui se sont clôturées le 1er mars dernier, et où il avait reçu quasiment toutes les couches de la population.

Un mois après, celui qui avait annoncé présenter son gouvernement lors d’une plénière extraordinaire ce 15 mars 2021 à l’assemblée nationale, ne parvient toujours pas à finaliser avec les membres de son équipe.

Et pour cause, les adhésions tardives et problématiques enregistrées dans l’union sacrée de la nation.

Déjà, de nombreux observateurs avait dénoncé ces adhésions qualifiées d’opportunistes et de nature à entamer l’essence même de la vision du chef de l’état.

Et depuis, l’incertitude est à son comble.

Pendant que certains accusent l’UDPS, le parti du président de la république, de retarder la sortie du gouvernement, d’autres évoquent des dissensions au sein même de l’union sacrée où il y a maintenant de nombreux déçus, surtout ceux-là qui avaient adhéré pour des postes.

Si la publication du nouveau gouvernement n’est plus lointaine, son lot de surprises ne devrait pas être du goût de tout le monde, surtout ceux qui espéraient garder leurs postes.

Mais à côté, la société civile continue d’appeler les différentes parties à privilégier l’intérêt de la population.




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 16/03/2021 12:14 - Répondre 

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