Un atelier de sensibilisation sur comment améliorer la santé de la mère et de la jeune fille à été tenue ce samedi 28 novembre 2020 à l'hôpital Heal Africa dans son projet FistulaCarePlus.
Réunissant une quarantaine de personnes dont les leaders sociaux et religieux ainsi que les responsables des écoles, cet atelier portait également sur la problématique de la réduction sensible du taux de mortalité chez la mère et la jeune fille.
Pour Benjamin kalole, médecin gynécologue à Heal africa, cette sensibilisation est d'une grande importance auprès de la population et des femmes en particulier car appelle celle-ci à éviter les grossesses précoces, trop rapprochées, tardives et nombreuses, chose qui passe par l'usage d'une bonne contraception au sein de la communauté. 
A cet effet, il a souligné que l'accompagnement de l'homme est d'une grande importance pour avoir un bon résultat. 
« Cette campagne vise l’éducation des femmes pour l'amélioration de leur santé, et celle de la population en général afin d'éviter les avortements clandestins », a-t-il souligné.

le gynécologue est revenu sur quelques méthodes contraceptives entre autres les méthodes naturelles dont le calendrier et l'allaitement exclusif; les méthodes artificielles dont les méthodes barrières, les pilules, les injectables et les implants.

Il s’est par ailleurs adressé à toutes les personnes qui pensent que la méthode contraceptive est diabolique, affirmant que celle-ci permet de programmer les naissances pour le bien-être de la femme et de la jeune fille.
Il a enfin lancé un message à toutes les femmes soulignant que l'amélioration de la santé de la femme n’est pas l'affaire du personnel soignant seul, mais un combat collectif qui doit passer par la communauté surtout les femmes elles-mêmes.