La terre ne doit pas être un objet de conflit, mais plutôt celui de rapprochement entre les riches et les pauvres. Voilà la mission que l'organisation Alerte Congolaise pour l'Environnement et les Droits Humains (ACEDH) a dispensée aux chevaliers de la plume de Goma, dans un café de presse tenue au siège de l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC section Nord-Kivu).
 
Pour le secrétaire exécutif de l'ACEDH, Me. Olivier Ndoole, il était question de faire part à la presse de la vision qu'elle s'est assignée, celle de plaider pour les populations pauvres dans les affaires des conflits fonciers, eux qui sont souvent victimes dans ces dossiers.
 
Par ailleurs, il a indiqué que leur accompagnement sera beaucoup plus visible sur des questions juridiques,
comme le cas du processus de la réforme de 2012 visant à produire une note de politique foncière qui n'existe pas en RDC, mais aussi renforcer la loi existante qui semble ne pas être en conformité avec les pratiques foncières, mais également avec certains impératifs socioéconomiques par rapport à la gouvernance de l'Etat d'où la nécessité d'adopter les textes qui cadrent avec les demandes ainsi que des besoins sociaux des communautés rurales.
 
Face à cela, l'ACEDH a produit une déposition qui vise à donner des options mettant la commission nationale de la réforme foncière devant ses responsabilités pour que la lettre de politique foncière puisse produire une politique anthropocentrique, c'est-à-dire celle qui mette l'homme  au centre par rapport à la gouvernance foncière ; mais aussi
instaurer une politique foncière pro-pauvre, c'est-à-dire celle qui sécurise les pauvres en tenant compte des impératifs émergents ; donc les questions de la justice climatique.




Job KAKULE

Job KAKULE - 22/05/2020 14:25 - Répondre 

Bien...


Jérémie M.

Jérémie M. - 22/05/2020 08:49 - Répondre 

Une lutte noble


Ésaïe Tsongo

Ésaïe Tsongo - 21/05/2020 12:47 - Répondre 

Bien