Dans un communiqué, le M23, accusé d’être à la base de la récente attaque à Rutshuru, vient de démenti en affirmant « qu’il n'est pas engagé dans quelques confrontations armées dans le territoire de Rutshuru. »

Il fait savoir que depuis plus d'une année, il est engagé dans les pourparlers avec le Gouvernement de Kinshasa ses délégués ont séjourné et ont eu des échanges « très fructueux avec l'administration du président Félix TSHISEKEDI. »

« Ces pourparlers ont abouti à des conclusions dont notre Mouvement attend impatiemment la mise en œuvre et croit en la bonne foi du Chef de l'Etat qui ne ménage aucun effort pour rassembler les fils et filles de ce pays autour d'un plan de paix définitive dans l'Est du pays, en particulier et sur toute l'étendue de la République, en général », précise ce communiqué signé par Bertrand Bisimwa, président du M23 qui explique qu’il est mal indiqué de croire que le M23 puisse s'engager dans des hostilités avec les FARDC « en ce moment où le partenariat avec le Gouvernement de la République se porte mieux et que tous les espoirs sont encore permis. »

Toutefois, le M23 reconnait que ses combattants qui sont dans le territoire de Rutshuru depuis 2017 pour y attendre la réponse du Gouvernement, subissent des actes de provocation de la part de quelques éléments incontrôlés des FARDC depuis l'année 2020 » : « Cependant, ils se sont toujours abstenus de répondre de peur de provoquer une nouvelle guerre inutile », indique le mouvement qui dit « qu’il n’acceptera pas non plus qu'un quelconque groupe armé vienne semer terreur et confusion dans les environs de l'espace où sont déployés ses combattants dans l'intention de lui mettre sur le dos ses forfaits. »

Par ailleurs, le M23 exige que les éléments incontrôlés déployés dans différentes positions de l'Armée Gouvernementale dans le territoire de Rutshuru soient relevés « aux fins de mettre un terme aux actes de provocation auxquels ils se livrent malignement et éviter ainsi une confrontation dans cette zone au moment où tout notre peuple aspire à la paix et voudrait voir tous les citoyens de la République épris de paix se ranger derrière les efforts du Chef de l'Etat pour neutraliser les bandes armées étrangères dont les ADF, FDLR, etc. qui écument l'Est du pays depuis plusieurs décennies et y sèment chaos et désolation. »

Pendant ce temps, des sources locales affirment que l’armée a repris le contrôle de Chanzu et les rebelles ont regagné la brousse.




Job KAKULE

Job KAKULE - 08/11/2021 19:50 - Répondre 

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