Le secrétaire d’État américain Antony Blinken se rendra en Afrique en août prochain pour une visite en Afrique du Sud, en RDC et au Rwanda.

L’information a été annoncé ce vendredi par le département d'Etat américain.

Pour de nombreux analystes, cette visite du chef de la diplomatie américaine, qui intervient après celle du président français en Afrique de l’Ouest, s’inscrit dans le but de contrecarrer l'influence diplomatique russe.

« Le secrétaire d’État lancera la stratégie des États-Unis pour l’Afrique subsaharienne qui renforce le point de vue des États-Unis selon lequel les pays africains sont des acteurs géostratégiques et des partenaires essentiels pour les questions les plus urgentes de notre époque, qu’il s’agisse de promouvoir un système international ouvert et stable, de s’attaquer aux effets du changement climatique, de l’insécurité alimentaire et des pandémies mondiales, ou de façonner notre avenir technologique et économique », précise le communiqué du département d'Etat américain.

En RDC, Anthony Blinken s’entretiendra avec des membres haut placés du gouvernement congolais et des membres de la société civile au sujet de l’organisation des élections « que les USA souhaitent libres, inclusives, juste, respectant les droits de l’homme et les libertés fondamentales. »

« Il se concentrera également sur la lutte contre la corruption, le soutien au commerce et à l’investissement, la résolution de la crise climatique, le renforcement de la résilience agricole et le soutien aux initiatives régionales africaines visant à promouvoir la paix dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs », explique-t-on.

Au Rwanda, le secrétaire d’État américain rencontrera de hauts responsables du gouvernement et des membres de la société civile pour discuter des priorités communes, notamment le maintien de la paix : « Le secrétaire d’État se concentrera sur le rôle que le gouvernement rwandais peut jouer pour réduire les tensions et les violences actuelles dans l’est de la RDC. Il évoquera également les questions relatives à la démocratie et aux droits humains, notamment la répression transnationale, la limitation de l’espace pour la dissidence et l’opposition politique ainsi que la détention injustifiée du résident permanent légal américain Paul Rusesabagina », conclut ce communiqué.




Job KAKULE

Job KAKULE - 30/07/2022 13:22 - Répondre 

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