Libéré depuis 13 Août 2022, Jireh Kabambi militant du mouvement citoyen lutte pour le changement LUCHA-RDC section de Beni, se souvient encore de son arrestation et sa vie en prison centrale de Beni-Kangway.

Arrêtés l'avant-midi du 11 Novembre 2021 devant l'hôtel de ville de Beni par les policiers et les militaires de la FARDC sur l'ordre du maire policier de la ville N. Kashale pour avoir exigé la non-prorogation de l'état de siège dans les régions du Nord-Kivu et Ituri.

"Arrêté à Beni et envoyé dans la prison de Kangbwayi c'est mettre les moutons au milieu des loups.La prison de Kangbwayi garde tout genre des malfrancs :ADF-NALU, Voleurs main armée, Criminels, etc... Y vivre longtemps se s'empoisonner. Le droit de l'homme n'existe pas pour un prisonnier détenu à Kangbwayi : les droits à la vie, aux bons soins, etc sont violés et ne sont pas connus par les prisonniers." a-t-il raconté.

Vivre en prison se courir des risques.

"Les visiteurs sont extorqué toute les fois qu'ils rendent visite aux siens (leurs). De frais exorbitant pour les visites. Vivre en prison c'est courir les risques. Pendant notre détention nous voyons nos codétenus mourrir suite à la faim, la non prise des malades et maladies." A-t-il déploré.

Selon cet activiste des droits humains au sein de la LUCHA dans la prison de Kangbwayi , le gouvernement n'apportait pas en temps l'assistance aux prisonniers et dénonce le manque de nourriture et d'espace pour un temps d'aération.

"Nous n'avions pas des espaces aérer et/ou propre pour dormir. Nous mangeons une fois la journée et pas tout le jour, trouve de l'eau était aussi un problème majeur."

Apres 48 heures de détention à l'auditorat militaire garnison de Beni-Butembo , lui et ses 11 camarades étaient transférés dans la prison centrale de Beni-Kangbwayi.

Pour Jireh Kabambi, cette détention de 10 mois et 2 jours est arbitraire, risquée et  catastrophique.