
Face aux affrontements armés récents entre les groupes Wazalendo UPLC du général Mayani Germain et RPC du général Bauma Ibrahim, les forces vives de la société civile de Baswagha Lubena (dans le groupement Baswagha Madiwe) lancent un appel urgent au calme, à l’unité et au dialogue.
Dans un message signé par leur président, le samedi 26 Juillet, Tchetche Aliamini, ces acteurs de la société civile expriment leur profonde préoccupation face à cette escalade de violence entre deux factions pourtant issues du même combat dit « populaire ».
« Ces conflits internes, loin de nous servir, ne font que miner notre force collective et ouvrir la porte aux ennemis de notre cohésion sociale », regrette le président Tchetche Aliamini.
Un appel à la raison et à la fraternité
Les affrontements, signalés depuis la semaine dernière à Cantine, ont déjà entraîné des déplacements de civils dans la zone, plongeant la population dans une situation d’insécurité et d’incertitude. Pour la société civile locale, il est impératif que les responsables des deux groupes privilégient le dialogue plutôt que les armes.
« Nuire à nos frères et sœurs congolais, c’est affaiblir l’ensemble de notre société et trahir l’esprit de solidarité qui doit nous animer », poursuit le message.
La déclaration rappelle que les initiatives de défense communautaire comme celles des Wazalendo sont nées dans un esprit d’unité face aux agressions extérieures dans le Nord-Kivu, l’Ituri et d’autres régions en proie à l’insécurité.
Les autorités appelées à agir
Au-delà de l’appel lancé aux groupes armés, la société civile de Baswagha Lubena interpelle directement les autorités locales, provinciales et nationales, les exhortant à s’impliquer « rapidement et efficacement » pour mettre fin à ces violences fratricides.
« La population civile a un besoin impérieux de paix durable, une paix qui ne doit en aucun cas être troublée par nos propres frères. »
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