Le gouvernement congolais salue les nouvelles sanctions de l’Union européenne prises à l'encontre de 9 personnes et une entité, dont des responsables Rwandais et des cadres Congolais du M23.

Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement congolais a soutenu que ces sanctions, qui interviennent après celles prises par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou encore le Canada à l’encontre du Rwanda ; « renforcent la conviction de la communauté internationale quant à la responsabilité du gouvernement rwandais dans la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. »

« Ces sanctions constituent la première étape dans la lutte contre le pillage des richesses minières de la RDC par le Rwanda », indique le Gouvernement congolais qui accueille favorablement les sanctions imposées à l’Office rwandais des mines, du pétrole et du gaz et à la raffinerie de Gasabo, et qui demande un embargo sur les minerais extraits illégalement en RDC.

Kinshasa, qui espère à des mesures plus robustes devant permettre d’obtenir le retrait immédiat et sans conditions des troupes rwandaises conformément à la résolution 2773 du Conseil de Sécurité ; demande la suspension de la contribution du Rwanda aux forces de maintien de la paix des Nations-Unies.

Mais pour le M23, qui a dénoncé les sanctions de l’Union Européenne annulant au passage sa participation au dialogue direct annoncé ce mardi 18 mars 2025 à Luanda ; celles-ci visent « à saboter les efforts de paix en RDC et de rendre impossibles les pourparlers tant attendus. »