Alors que le processus de Paix de Doha est à nouveau au point mort, Kinshasa et le M23 multiplient des accusations mutuelles portant sur des attaques contre leurs positions respectives.

Après que le mouvement rebelle a dénoncé des bombardements violents de ses positions dans plusieurs villages dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu ; menaçant par ailleurs de prendre le contrôle de la ville d’Uvira ; c’est au tour des FARDC de dénoncer une énième violation du cessez-le-feu recommandé dans la déclaration de principes de Doha signé en juillet dernier entre les deux parties au Qatar.

Dans un communiqué publié le samedi dernier, le porte-parole des FARDC dans la 3ème zone de défense qui comprend les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu, a fait part des attaques simultanées contre les positions des forces gouvernementales dans les localités de Chanzikiro et Nkambi dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu, ainsi que dans la localité de Sisa en territoire de Kalehe dans les Sud-Kivu le vendredi 19 septembre dernier.

Le Major Nestor Muvudisa a également fait savoir que le M23 a attaqué au cours de la semaine écoulée, les positions de l’armée loyaliste dans les localités de Ndete et Kazinga en territoire de Masisi, ainsi que dans les villages Chambombo et Katale dans le territoire de Katale.

« Tout en appelant les négociateurs américains et qataris à témoins, les FARDC se réservent le droit de riposter et détermination », conclut-il signifiant que « toute accusation contre les FARDC par le M23 relève de la campagne médiatique montée pour brouiller les pistes. »

Pendant ce temps, de nouvelles attaques ont été rapportées ce dimanche 21 septembre 2025 dans le territoire de Masisi et Walikale où les forces gouvernementales ont pilonné les positions du M23.