Guerre Israël-Hamas : Plus de 42.000 morts et 100.000 blessés palestiniens dans un an de combats

Dans un peu plus d’un an de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le Hamas, à la suite de l'attaque sanglante du 7 octobre 2023 ; le ministère de la Santé du Hamas a annoncé ce mercredi 16 octobre 2024 un nouveau bilan de 42.409 morts dans la bande de Gaza.

Au moins 65 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 99.153 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre qui a embrasé une majeure partie du Moyen Orient et particulièrement la région du Sud Liban où Tsahal fait la guerre là aussi contre le Hezbollah.

Ce dernier a fait état ce mercredi de « violents » combats « rapprochés » avec l'armée israélienne aux abords d'un village proche de la frontière entre Israël et le Liban où le mouvement pro-iranien et Israël sont désormais en guerre ouverte.

Dans son communiqué, le Hezbollah indique avoir tiré un missile « guidé » sur un char israélien dans la même région.

Pendant ce temps, les pays européens ont réaffirmé leur engagement au sein de la Finul et leur désir de faire « pression » sur le gouvernement israélien pour éviter de « nouveaux incidents ».

Après le tollé suscité par l'appel lancé dimanche par Benyamin Netanyahu à mettre « à l'abri » les soldats de la force onusienne au Liban, le ministre des Affaires étrangères israélien a assuré que son pays accordait une « grande importance » aux activités de la Finul. 

Toutefois, Benyamin Netanyahu a affirmé qu’Israël continuerait « à frapper sans pitié le Hezbollah » partout au Liban.

Le Premier ministre israélien se serait par ailleurs engagé auprès de Washington à ne pas frapper d'installations nucléaires en Iran, mais uniquement des sites militaires, mais a aussi assuré que la riposte contre le régime de Téhéran se ferait en fonction de « l'intérêt national » d'Israël.

De son côté, le numéro deux du Hezbollah libanais Naïm Qassem s'est adressé mardi aux Israéliens, affirmant que « la solution est un cessez-le-feu », et a menacé, sinon, de frapper « partout » en Israël.