Ce jour-là, 16 juillet comme aujourd’hui, mais en 622, fuite du prophète Mohamed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) à Médine, marquant ainsi le début de l'ère musulmane.

Ce voyage est désigné en arabe par le mot "hijra" (en français, Hégire), qui signifie émigration.

Vers les années 622, les premiers disciples du Prophète Mohamed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur Lui) que l'on appelle en arabe mu'min ("rallié", dont on fera en français "musulman") sont l'objet de violences de la part des marchands de La Mecque.

Les marchands tiraient profit des pèlerins venant de toute la péninsule adorer les idoles et la pierre sacrée du sanctuaire, la Kaaba.

Ils craignaient que la prédication de Mohamed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur Lui) ne mette un terme à ces pèlerinages.

Après avoir envisagé de quitter La Mecque pour l'oasis de Taïf (à une centaine de km au sud), le Prophète Mohamed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur Lui) est approché par des disciples originaires de Yathrib (ville-oasis située à 400km au nord de La Mecque)

Et le 23 juin 622, à Aqaba (sur les bords de la mer Rouge), les représentants de Yathrib signent avec le Prophète un pacte d'alliance et acceptent d'accueillir ses disciples mecquois. Ils sont, au total, 70 personnes.

Peu après, le Prophète lui-même se résout à faire le voyage vers Médine en compagnie de son ami Abou Bakr.

Et c'est ce 16 juillet 622 que se déroule leur départ de La Mecque vers Yathrib (la future Médine).

Suite à l'installation en son sein du Prophète, Yathrib prend le nom de Medinat an-Nabi ("la ville du Prophète").

Le Prophète Mohamed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur Lui) aménage sans attendre en son centre un lieu de prière ou mosquée (en arabe masjid).

Il prend soin de rapprocher ses disciples mecquois et médinites dans une même fraternité et leur enseigne les rites de la prière commune.

Et c'était le début de cette religion à vocation universelle, qu'on appellera l'Islam.

(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)