Ce jour-là, 18 mars comme aujourd’hui, mais en 1977, le Président de la République Populaire du Congo, Marien Ngouabi, est assassiné dans des circonstances non encore élucidées jusqu'à ce jour.

Professeur d'Université, il continuait à enseigner à la Faculté des Science à l’Université de Brazzaville.

Ce 18 mars, Marien Ngouabi vient de finir son cours en 1ère année à la Faculté des Science à l’Université de Brazzaville.

Le Président-professeur Ngouabi rentre chez lui où il accordera une audience au président de l'Assemblée Nationale (Alphonse Mouissa-Poaty), puis au cardinal Émile Biayenda.

A l’heure du déjeuner, le Président est à table avec sa famille (Céline son épouse ; Marien Ngouabi junior, son fils aîné).

C'est après le dîner que son fils, descendant l’escalier de la résidence vers le secrétariat, aperçoit un capitaine de l'armée congolaise armé d’un revolver.

2 à 3 autres personnes sont assis à côté de l’officier. Dehors, il constate un calme inhabituel à la présidence.

Il remarque aussi qu’il y a moins de soldats de garde que d’habitude.

L’adolescent de 14 ans va se mettre sur la balançoire, ne comprenant pas ce qui se passe

Après, il aperçoit son père en train de se bagarrer avec 3 personnes.

Le président demande de l’aide, puis des coups de feu se font entendre.

Arrivé au poste de garde, il crie au secours mais les militaires pourtant censés protéger son père prennent la fuite. Ça tire de partout.

C'est là qu'il découvre le corps de son père inanimé et étendu à même le sol.

Le Président Marien Ngouabi a la mâchoire cassée, les dents arrachées, les yeux grandement ouverts et baigne dans une flaque de sang.

Mortellement touché, il est conduit à l’hôpital militaire.

Un détail troublant dans cette histoire : le médecin qui examine le cadavre de Ngouabi remarque qu’il a la carotide tranchée et porte des trous dans le dos.

Mais le corps et les habits sont propres et ne portent aucune trace de sang.

Une autre version affirme que Marien Ngouabi aurait été assassiné en dehors de la résidence présidentielle, tombé dans un véritable guet-apens.

Aujourd'hui, 45 ans après, les circonstances réelles de sa mort n'ont toujours pas été élucidées.

Via www.babunga.alobi.cd




Mfalme Mkamilifu

Mfalme Mkamilifu - 27/12/2022 20:02 - Répondre 

Informations dignes de foi. Vous êtes formidables.