La représentante du secrétaire Général des Nations Unies, Bintou Keita, a tenu ce vendredi 19 mai 2023 à Kinshasa, une conférence de presse dans laquelle elle est revenue sur les actions de la MONUSCO en RDC et sur la situation sécuritaire en général dans le pays.

Revenant sur sa récente visite de compassion en territoire de Kalehe au Sud-Kivu, où plus de 450 personnes ont perdu la vie dans des inondations en début de ce mois, la cheffe de la MONUSCO a déploré ce drame qui survient dans un contexte difficile marqué par cycle des violences continues et d’abus des droits de l’homme dans l’Est de la RDC, et particulièrement dans la province de l’Ituri.

« Je condamne avec la plus grande fermeté ces attaques ignobles et inacceptables contre la population civile dont la responsabilité est en grande partie imputée aux milices armées CODECO, et dans une moindre mesure, au groupe Zaïre. »

Bintou Keita a dressé un tableau grave de l’insécurité en Ituri : Au moins 518 civils tués, 170 blessés et plus de 1 million de personnes déplacées, principalement en territoires de Djugu et Mahagi, depuis décembre 2022.

Elle a signifié que l’éruption de ces violences en Ituri intervient après l’offensive du M23 dans la province du Nord-Kivu, ce qui a créé un vide sécuritaire dans la province de l’Ituri.

Par ailleurs, a souligné Bintou Keita, la MONUSCO a mené une opération militaire conjointe avec les FARDC contre les ADF dans le Grand Nord de la province du Nord-Kivu, ce qui a conduit à un calme relatif dans la région.

Enfin, la représentante du secrétaire Général des Nations Unies, réitérant que le maintien du retrait effectif de la Mission de l’ONU en RDC, a appelé au calme et a invité à la cessation des violences contre les populations civiles  et à la poursuite du dialogue pour la restauration de la paix dans cette partie de la RDC.




Job KAKULE

Job KAKULE - 19/05/2023 23:36 - Répondre 

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