Ce samedi après-midi, le ministre Célestin Tunda a été surpris par l’afflux des policiers devant sa résidence dans les hauteurs de la commune de Ngaliema. Sur place, la garde lui avait déjà été retirée, des policiers assiégeaient sa résidence.

Trois heures durant, le ministre Célestin Tunda s’est opposé à son interpellation, rejetant le mandat d’amener qui lui a été présenté. Il affirmait, selon l’un de ses proches, qu’il jouissait d’une « immunité » qui ne peut être levée que par l’Assemblée nationale.

Il s’est finalement livré, peu avant 18 heures, heures locales, au moment où les policiers menaçaient de forcer l’entrée de sa résidence. D’autres s’apprêtaient déjà à escalader le mur. Il a été conduit au parquet général près la cour de cassation pour être entendu.

Pour le moment, aucune charge n’a officiellement été révélée contre lui, mais ce mandat a été délivré pour une procédure de flagrance.

Formellement, d’après une source judiciaire, le patron de la Justice pourrait être poursuivi pour « faux en écriture et usage de faux ». Son interpellation serait liée à son initiative, qualifié de « personnelle », sur la transmission le 18 juin dernier, sans en avoir informé le gouvernement et le président de la République, des observations sur les propositions de loi initiées par les députés du FCC Aubin Minaku et Gary Sakata.

Le ministre de la Justice a finalement été libéré dans la soirée.

Il faut par ailleurs notez la forte mobilisation des cadres du FCC qui se sont rendus jusqu’au parquet et qui sont repartis avec lui directement au siège du PPRD où ils rappelé leur poids politique.

Ce fait, pour le moins inédit, laisse présager un tournant décisif pour la suite de la coalition FCC-CACH, peut être un accrochage de trop…




Job KAKULE

Job KAKULE - 04/07/2020 19:03 - Répondre 

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