Le Président Félix Tshisekedi, dans sa communication lors de la 53ème réunion du conseil des ministres tenue le weekend dernier, a réitéré qu’il tient à ce que l’image de Kinshasa, miroir de la RDC, reflète l’ordre, la propreté et le sens de la responsabilité collective.

Il a ainsi appelé à la redynamisation du Programme Kinshasa Bopeto (Kin-Bopeto), un projet ambitieux d’assainissement de la ville de Kinshasa qu’il avait lui-même lancé en octobre 2020.

Pour lui, ce programme, au-delà de son cadre local, devait inspirer toutes les autres villes de la République considérant que les défis à relever dans le domaine de la salubrité demeurent immenses.

Dans cette perspective, le Président Tshisekedi, qui estime que l’amélioration du cadre de vie à Kinshasa est une priorité qui appelle à un engagement sans relâche pour faire de la capitale congolaise une ville propre, vivable, en a appelé à un sursaut d’orgueil collectif : « La lutte pour un environnement propre ne saurait être l’apanage du seul Gouvernement : elle exige la mobilisation de tous, dirigeants comme citoyens », a-t-il soutenu.

Il a ainsi engagé le Gouvernement provincial de Kinshasa, en collaboration avec le Ministre Délégué près le Ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la Politique de la Ville, sous la coordination du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières à prendre, sans délai, quelques mesures parmi lesquelles : la responsabilisation à chaque niveau de gouvernance locale, du bourgmestre au chef d’avenue, pour faire respecter la discipline de propreté dans chaque entité de la ville ; la redynamisation de la Brigade de salubrité, en la dotant des moyens humains, matériels et juridiques nécessaires, y compris les mesures de coercition, pour faire respecter les normes d’hygiène et ramener tous les citoyens à une culture de propreté ; le lancement d’une réflexion sur la création d’une unité spécialisée (ou société), avec pour mission prioritaire de débarrasser les avenues de Kinshasa des véhicules abandonnés et épaves qui y sont stationnés inutilement.

Un rapport circonstancié sur cette réflexion, assorti de propositions concrètes, devra être présenté au Conseil des Ministres, dans un délai de 7 jours par le Ministre Délégué près le Ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la Politique de la Ville, pour évaluation et mise en œuvre progressive.