Le Front Commun pour le Congo a clôturé sa retraite politique ce dimanche 8 novembre 2020.

Dans le communiqué final sanctionnant les travaux de cette deuxième retraite qui a débuté depuis le 06 novembre dernier, la plateforme de Joseph Kabila dit suivre avec une attention particulière la démarche actuelle des consultations initiées par le président de la République.

A cet effet, elle a fait part de sa position. Le FCC reste ouvert au dialogue avec le président de la République mais au sein des structures et des mécanismes prévus par l'accord de coalition.

Il note par ailleurs que l'initiative actuelle du chef de l'État intervient au lendemain du forcing de prestation de serment de trois nouveaux juges constitutionnels, irrégulièrement nommés.

Il explique que celle-ci a cristallisé des violations de la constitution et des lois de la république.

« Par conséquent, le FCC réitère sa position de ne pas reconnaître des nouveaux juges et encore les effets et actes qu'ils poseront », précise-t-on dans ce communiqué.

Indiquant que le président Félix Tshisekedi, son partenaire, ne lui a pas formellement fait part des intentions ni sur l’initiative de ses consultations en cours, encore moins sur le sort réservé à l’accord de coalition qui les lie, le FCC a indiqué que le cadre de concertation prévu par ledit accord reste le seul mécanisme des divergences qui opposeraient les deux parties.

Par ailleurs, le Front Commun pour le Congo s’oppose à toute démarche tendant à la recomposition de la majorité parlementaire en pleine législature sur fond de corruption des élus.

Dans le cas où l’on doit trouver une nouvelle majorité, le FCC est prêt à se soumettre à la volonté du souverain primaire à travers des élections générales anticipées à tous les niveaux.

Il rejette en bloc les accusations tendant à lui faire porter la responsabilité du "présumé" blocage de la République démocratique du Congo. 

Il affirme que sa collaboration dans la mise en œuvre des initiatives et du programme commun du gouvernement de la République a été sans faille.

« Le FCC, qui salue la bonne collaboration existante entre le gouvernement et les chambres parlementaires, rejettent en bloc les accusations tendant à lui faire porter la responsabilité du blocage supposé du pays, car à sa connaissance, sa collaboration dans la mise en œuvre des initiatives et législatives portées par le gouvernement et du programme commun de ce dernier a été sans faille », précise-t-on dans ce communiqué lu devant la presse par le professeur Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC. 

Dans un autre chapitre, cette plateforme politique dit exhorter l'exécutif national à se focaliser sur les vrais problèmes du pays notamment les conditions socio-économiques "devenues préoccupantes", la sécurité et la stabilité des institutions de la République, "gages du développement du pays".




Job KAKULE

Job KAKULE - 08/11/2020 20:15 - Répondre 

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