Lancement ce samedi 7 novembre de la deuxième retraite de la plateforme FCC de Joseph Kabila à Kinshasa.

A cette occasion, Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, a invité les Chefs des Regroupements et partis politiques, membres de cette plateforme à se soustraire de toute logique passionnée afin de cerner avec lucidité les enjeux politiques actuels.

Au menu de cette réunion, il y a notamment la question des réformes qui divise la coalition au pouvoir.

Le FCC soutient qu’en dépit des réformes souhaitées, il demeure « intransigeant » en ce qui concerne la constitution de la République et d’autres textes légaux.

Pour lui, le calendrier électoral ne doit aucunement être affecté par lesdites réformes.

« S'agissant des réformes institutionnelles et électorales, le FCC détenteur de la majorité parlementaire est conscient de la responsabilité qui lui incombe au regard de la légitimité lui conférée par le peuple le 30 décembre 2018 (...) Quoi qu'il arrive, ces réformes ne devraient pas contrarier l'agenda électoral de 2023. Le FCC reste intransigeant quant au respect de la constitution et loi de la république ainsi que les engagements souscrits dans le cadre de l'accord de la coalition comme gage de stabilité et de pérennité pour la démocratie congolaise qui a enregistré un tournant décisif depuis le 24 janvier 2019 lors de la passation pacifique et civilisée du pouvoir », a déclaré Néhémie Mwilanya.

Il faut dire que les rapports sont tendus depuis plusieurs mois entre les membres de la coalition FCC-CACH qui ne s’accordent pas sur plusieurs questions de réformes. C’est notamment la justice.

La dernière nomination des juges constitutionnels par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi est contestée par le camp Kabila qui parle de la violation de la constitution.

Les différends entre les partenaires au pouvoir portent aussi entre autres sur la diplomatie et la territoriale.

Pour ce qui est des consultations entreprises par le président Tshisekedi en vue de former « l’union sacrée pour la Nation », le FCC a clairement montrer son désaccord avec sa non-participation.

Le FCC indique que les « manœuvres politiques et partisanes » qui sévissent au pays servent à distraire la population déjà « exacerbée » par la crise socio-économique.

Parmi les causes de la crise dans laquelle la population est plongée, le FCC parle de la « la corruption et les antivaleurs ».

Mais cette affirmation semble contraire à la volonté le président de la république engagé dans la lutte contre la corruption depuis son arrivée au pouvoir, avec comme exemple remarquable le procès des 100 jours.