De nombreux politiques congolais parmi lesquels des cadres du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila ou encore Moise Katumbi, président d’Ensemble pour la République, ont dénoncé la répression de la marche organisée ce mardi 18 janvier 2022 à Lubumbashi pour exiger la libération du pasteur Daniel Ngoy Mulunda, ancien président de la CENI, emprisonné depuis une année maintenant.

Les cadres du FCC dont Félix Kabange Numbi et Néné Nkulu, accusent le gouverneur du Haut-Katanga d'avoir donné l'ordre aux éléments de la police de réprimer violement cette marche.

Ils affirment qu’il y a eu usage des balles réelles, des baïonnettes, des seringues avec un liquide inconnu.

Ils ont recensé 14 blessés graves, 41 légers, 10 arrestations et des députés nationaux brutalisés.

Pour Moise Katumbi, qui condamne fermement l’usage disproportionné de la force et le recours à la violence pour réprimer cette manifestation pacifique, « les tirs à balles réelles et l'usage intempestif des gaz lacrymogènes sont injustifiables. »

De son côté, le député national Delly Sesanga, explique que la répression et les interdictions arbitraires des manifestations publiques est une restriction de l’espace politique et un recul inadmissible pour la démocratie congolaise.




Djamba NDJOLO

Djamba NDJOLO - 18/01/2022 15:52 - Répondre 

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