
Des organisations œuvrant dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, présentes dans l’Est de la RDC, ont publié des rapports sur la situation difficile des femmes et des filles en territoires de Rutshuru et Masisi, des zones occupées en partie par les rebelles du M23.
Ceux-ci font état du viol qui est redevenu une arme de guerre contre les populations encore présentes dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
Cette situation préoccupe ces organisations qui déplorent que les rebelles ne tiennent pas compte de différents instruments juridiques à tous les niveaux.
Interrogée sur cette question, Nelly Lumbulumbu, coordinatrice de Sauti ya Mama Mkongomani, une structure composée de plusieurs organisations féminines œuvrant au Nord-Kivu, estime qu’il est inacceptable que les corps des femmes deviennent des champs de bataille.
Elle rappelle la nécessité de protéger particulièrement la femme et l’enfant en cette période de guerre.
Me. Nelly Lumbulumbu a par ailleurs fait savoir que ces organisations mènent des plaidoyers au niveau national et international pour condamner ces viols sur les femmes, et sanctionner leurs auteurs qui continuent à s’adonnent à cette pratique rétrograde et inhumaine.
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