
Les pays africains travaillent à la création d’un fonds continental pour l’intelligence artificielle qui financera les infrastructures, les compétences et l’énergie indispensables pour favoriser l’adoption et la transformation de l’IA.
Cette annonce a été faite lors du Sommet mondial sur l'IA en Afrique, organisé à Kigali au Rwanda sous le thème « L'IA et le dividende démographique de l'Afrique : réinventer les opportunités économiques pour la main-d'œuvre africaine ».
Plus 1.000 participants parmi lesquels des dirigeants mondiaux, des ministres, des chefs d'État, des géants de la technologie, des investisseurs, des universitaires et des chercheurs y ont pris part.
S'exprimant lors de ce sommet, le président Paul Kagame a affirmé qu'il est urgent d'investir stratégiquement dans les infrastructures numériques, le développement de la main-d'œuvre et l'intégration continentale pour que l'Afrique puisse assurer son avenir grâce à l'IA :
« L'Afrique ne peut se permettre de rester à la traîne et de devoir rattraper son retard. Nous devons adopter, coopérer et être compétitifs, car c'est dans notre intérêt », a déclaré le président rwandais.
Notez que l'Afrique ne représente que 4 % de la main-d'œuvre mondiale du secteur de l'IA.
Ce sommet a donc souligné l'importance de la mobilisation des 54 pays africains afin de garantir que le continent dispose de la masse critique de personnes capables de créer des innovations qui exploitent l'IA et stimulent le développement.
D'ici 2030, l'IA devrait injecter 19.900 milliards de dollars dans l'économie mondiale, soit 2.900 milliards de dollars dans l'économie africaine.
Cela pourrait sortir 11 millions d'Africains de la pauvreté et créer 500 000 emplois par an.
0 Commentaire