XVe sommet des BRICS : Les pays membres s’engagent à réduire leur dépendance au dollar américain

Le XVe sommet des BRICS s'est ouvert le mardi 22 octobre à Kazan, en Russie. 

Cette alliance se veut une alternative diplomatique et économique au bloc occidental, trôné par les Etats-Unis.

Elle a accueilli au début de l'année l'Éthiopie, l'Égypte ou encore l'Iran et pèse désormais près de 30 % de la richesse mondiale et 45 % de la population. 

Parmi les enjeux de ce nouveau sommet ; réduire la dépendance au dollar. L'idée d'une monnaie unique a ainsi été évoquée mais elle paraît encore très prématurée.

Et en marge de ce sommet, le président russe Vladmir Poutine s’est entretenu avec la présidente de la Nouvelle banque de développement, la Brésilienne Dilma Roussef. 

Durant cet échange, Vladimir Poutine a insisté sur la nécessité d’augmenter les échanges en devises nationales pour « minimiser les risques politiques extérieurs ». 

Pour Vladimir Poutine, l'utilisation des monnaies nationales au lieu du dollar américain ou de l'euro contribue à maintenir le développement économique indépendant de la politique dans le monde d'aujourd'hui.

Il faut dire que le thème de la dépendance au dollar constitue d’ailleurs l’un des enjeux majeurs du sommet des Brics. 

Les pays membres de l’organisation aimeraient créer une monnaie unique. Mais ce projet semble toutefois inimaginable sans union économique préalable et sans dessein politique. 

Si la dédollarisation de l'économie mondiale est un sujet majeur, Vladimir Poutine a signifié lui-même, en prélude de ce sommet de Kazan, qu'une monnaie unique n'était pas à l'ordre du jour. 

Le président russe Vladimir Poutine a par ailleurs signifié que ce XVe sommet des BRICS démontre qu'un nouvel ordre mondial était en train d'émerger.

Sur d’autres sujets, comme la guerre au Proche-Orient ; les BRICS+ ont condamné officiellement les attaques d’Israël et ont appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Le Président russe a pour sa part affirmé qu’il n’a aucune intention d'abandonner l'Iran si Israël l'attaquait : « Nous développons une coopération avec l'Iran dans divers domaines. Nous avons l'intention de poursuivre dans cette voie », a déclaré Vladimir Poutine.