Les Nations Unies ont marqué le 30ème anniversaire du génocide contre les Tutsi au Rwanda avec une cérémonie solennelle dans la salle de l'Assemblée générale des Nations Unies, honorant la mémoire des victimes et des survivants, le 12 avril.
Dans son discours, le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a décrit le génocide perpétré contre les Tutsis en 1994 comme une tache sur la conscience du monde.
Il a souligné que les racines du génocide « étaient une combinaison d’héritage colonial et de discours de haine incontrôlés », soulignant l’importance de redoubler d’efforts pour lutter contre la prolifération de ce type de rhétorique, en particulier à l’ère numérique : « La communauté mondiale doit s’unir contre ce torrent de discours de haine et le dénoncer partout où il se trouve », a-t-il déclaré.
António Guterres a salué les efforts de résilience et de réconciliation démontrés par la société rwandaise au lendemain du génocide.
The genocide in Rwanda was fuelled by decades of hate speech targeting the Tutsi.
— António Guterres (@antonioguterres) April 12, 2024
Three decades later, the verbal violence of hate speech is still all around us.
The global community must stand as one against this torrent of hate speech, and denounce it wherever it’s found. pic.twitter.com/WeXGDE28AX
De son côté, le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, a réaffirmé les conséquences dangereuses du discours de haine, appelant le monde à tirer les leçons du génocide de 1994 contre les Tutsis.
Il a fait observer que le génocide a été « alimenté par des décennies de discours de haine visant les Tutsis » et que trois décennies plus tard, la violence des discours de haine continue de se répandre dans notre monde.
0 Commentaire