Le président de l’Assemblée nationale de la RDC, Vital Kamerhe, a échangé dans la soirée du lundi 9 décembre 2024 avec le Président Félix Tshisekedi avant son allocution en congrès sur l’état de la Nation.
Interrogé sur le très controversé projet de révision ou changement de la constitution, Vital Kamaerhe a avancé que la réforme constitutionnelle ne devrait pas être considérée comme un tabou.
Dubitatif, le président de l’UNC s’est attelé davantage sur une révision qui, a-t-il rappelé, est prévue par cette même constitution : « La révision constitutionnelle est une question prévue dans notre Constitution. L’article 218 en détaille les modalités, notamment les acteurs habilités à initier ce processus parmi lesquel le président de la République », a déclaré Vital Kamerhe.
Comme Jean-Pierre Bemba, favorable également à une révision constitutionnelle, le président de l’assemblée nationale a dit attendre la mise en place par le président de la République, d’une commission multidisciplinaire pour réfléchir sur cette question.
#RDC | Ce lundi à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’État a accordé une audience à l’honorable Vital Kamerhe (@VitalKamerhe1), président de l’Assemblée nationale (@AssembleeNatRDC). pic.twitter.com/VnspWe8nXh
— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) December 9, 2024
Il faut dire que cette sortie de Jean-Pierre Bemba, membre du Présidium de l’Union sacrée de Félix Tshisekedi, risque de relancer les débats quant à la révision ou le changement de la constitution.
Mais ces deux démarches sont rejetées par une large majorité de l’opposition et la société civile qui y voient une manœuvre de Félix Tshisekedi « de s’octroyer illégalement un nouveau mandat » au-delà des deux mandats autorisés par l’actuelle constitution, et même de rallonger sa durée de 5 à 7 ans.
0 Commentaire