En territoire de BENI, un journaliste de la radio communautaire  BASHU, RCB, Mr. Jacques VANAVALIRE a été victime, ce Samedi 10 octobre dans la matinée, et pour des faits non encore connues,  d'une aggression d'un militaire des FARDC répondant au nom de KATSORO.

Ce dernier a inquiété le jeune journaliste, un acte déploré par l'activiste des droits humains Moïse Kiputulu qui appelle à l'implication des services de sécurité pour remettre de l'ordre dans le chef de ses troupes.

En territoire voisin, à LUBERO, les journalistes sont aussi dans le viseur des agents de sécurité. Après la situation vécue à la Radio du peuple pour son  éducation, RPE  NJIAPANDA, c'était  le tour de la radio Paon où le journaliste DEPOLO Asangwa Nelson a été interpellé par les services de l'ANR Mangurujipa pendant deux jours en groupement Batike.

Selon la corporation des médias de la contrée, la victime était faussement accusée d'être de mèche avec les Maï-Maï UPLD situé à Tshopo après s'être rendu dans cette partie de la province,  son village natal, pour une visite familiale.
Il a été libéré après paiement d'une somme de 150 000 Fc par ses poches, une arrestation qualifiée d' arbitraire et qui pousse Mr. Kasereka Kasigha Augustin, président de la corporation des journalistes de l'axe BUTEMBO-Mangurujipa, tout en la condamnant, à demander la restitution immédiate de cet argent extorqué.

Nos efforts pour atteindre les services de l'ANR Isange n'ont pas payé.

Toutefois cette corporation des journalistes demande l'implication des autorités compétentes pour la remise de cette somme.