Alors que la rentrée académique 2021-2022 est prévue ce mercredi 5 janvier 2022, les professeurs, les chefs de travaux et les assistants annoncent le début d'une grève sèche dès ce jour et sur toute l'étendue du pays pour réclamer, depuis toujours, l'amélioration de leurs conditions socio-professionnelles.

À l'issue d'une réunion ce lundi 3 janvier 2022, le réseau des associations des professeurs des universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) dit "constater avec amertume la mauvaise foi manifeste du gouvernement de la république qui continue à maintenir les professeurs dans des conditions de vie et de travail d'une précarité sans pareil". 

Cette grève durera 21 jours, renouvelable après évaluation, précise le RAPUCO qui affirme toutefois « rester ouvert à tout échange de nature à apporter des réponses concrètes aux revendications légitimes. »

Il faut dire que les récentes nominations dans certains établissements de l'ESU s’ajoutent dans le lot des revendications. Le RAPUCO fustige cette mise en place qui, selon lui, ne respecte pas les textes légaux : « le RAPUCO constate également que non seulement celles-ci ne respectent pas les principes de promotion établis par les textes légaux et règlementaires mais aussi qu'elles se caractérisent par des mouvements du personnel de nature à compromettre la paix sociale chèrement acquise au sein de certains établissements de l'ESU », explique-t-on dans ce communiqué.

Par ailleurs, d’autres professionnels de l’ESU assurent que celles-ci sont salvatrices et appellent même le premier ministre à revenir sur sa décision de sursoir ces nominations.

Pendant ce temps, la migration vers le système LMD, qui du reste fait encore débat, ne devrait pas arranger cette situation, et cette année encore, l’année académique risque d’être mouvementée.




Ésaïe Tsongo

Ésaïe Tsongo - 05/01/2022 09:10 - Répondre 

Shida sana