Les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri ont de nouveaux gouverneurs militaires, consécutivement à l'état de siège décrété par le président de la république, et ce, pour faire face à l'insécurité persistante dans ces régions, laquelle a occasionné des milliers de morts dans les rangs des populations.

Des réactions fusent de partout sur cette mesure prise par Félix Tshisekedi.

C'est le cas de la journaliste de la radio moto d'Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, Edwige Kavira Ruhanga qui a évoqué certaines craintes durant cet état de siège décrété par le chef de l'État.

Pour elle, l'accessibilité à l'information sera un casse-tête aux journalistes.

"En tant que journaliste j'ai peur que nous  n'ayons pas accès à l'information pendant cette période d'état de siège instauré par le président de la république. On devait nous laisser libres à accéder aux sources comme règlementé dans  la loi.", a-t-elle indiqué. 

Cette chevalière de la plume sollicite auprès du gouvernement congolais et aux nouveaux animateurs des provinces, de garantir la sécurité des journalistes et les faciliter l'accès aux sources d'information. 

Elle a par ailleurs appelé ses confrères journalistes du Nord-Kivu en général et particulièrement ceux du grand Nord de la province à travailler conformément aux règles régissant leur métier pour éviter des arrestations en cette période