Après s’être attaque à la pénurie d’eau à Goma, à l’insécurité persistante dans ce chef-lieu de la province du Nord-Kivu ou encore à la controversée question de la taxe RAM, le député Josué Mufula, qui séjourné à Goma, s’attaque désormais contre le « Sapilo », une boisson fortement alcoolisée, produite notamment par la société PREMIDIS.

L’élu de Goma explique ne pas vouloir que « la jeunesse continue à mourir avec ces produits. »

Il a ainsi rencontré le ministre de l’intérieur pour endiguer cette problématique.

Josué Mufula qui prendra part au Festival Amani qui débute ce vendredi à Goma, en signe de soutenir la jeunesse, a annoncé vouloir attaquer en justice la société PREMIDIS, « pour qu’on cesse de détruire l’avenir de la jeunesse, et par ricochet, celui de la ville de Goma, de la province du Nord-Kivu et même de la RDC. »

Josué Mufula, rappelant le contexte difficile que traverse la population de Goma et du Nord-Kivu en général avec notamment l’insécurité toujours d’actualité malgré l’état de siège ou encore la pandémie de coronavirus et s’est opposé à l’obligation pout tout chauffeur de taxi-bus de peindre en jaune son véhicule.

« Il est inadmissible et inconcevable que l’on puisse multiplier assez de taxes, et contraindre la population de cette façon-là », a expliqué le député Josué Mufula qui a exprimé publiquement son désaccord vis-à-vis de cette décision du maire de la ville de Goma, désormais soutenue par le gouverneur de province qui a même appelé à l’étendre dans toutes les grandes villes de la province du Nord-Kivu.

Josué Mufula, qui a indiqué avoir entrepris des démarches au près des ministres des transports et de l’intérieur « pour demander aux autorités militaires d’être humains et de tenir compte du principe de lissage fiscale. »

Il faut dire que malgré la levée du mouvement de grève des chauffeurs de taxi-bus, décrété cette semaine, la situation demeure confuse entre d’une part ceux qui affirment s’être mis d’accord avec les autorités et d’autres qui s’opposent encore à cette mesure.