Annoncées par le Président Tshisekedi, et depuis, mises en application dans quasiment tous les secteurs concernés jusque-là, les mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus n’arrangent pas tout le monde, moins encore les petits commerçants en ville de Goma.

C’est ainsi que ces derniers, qui font fasse à une incertitude grandissante quant à ce qui concerne les échanges commerciaux avec le Rwanda voisin et même avec d’autres villes du pays où la restriction des frontières se précise, ont décidé de hausser le prix des denrées alimentaires et autres besoins de première nécessité pour, selon eux, éviter une rupture de stock amenant jusqu’à 3 500fc une mesure des haricots par exemple alors que celle-ci s’achetait il y a peu à 1 500fc et 2 000fc. D’autres produits sont également concernés et pour la plupart, la hausse du prix approche les 30%.

Cette attitude inquiète également la population qui, déjà appelée à réduire ses activités, se voit dans un piège : la pandémie de coronavirus d’un côté et la menace de la faim de l’autre.

Notez que la ministre de l’économie nationale Acacia Bandubola, interpelle, dans cette période de crise, les opérateurs économiques contre la hausse des prix sur le marché, mais cette interpellation semble ne pas concerner ces petits commerçants qui s’estiment dépendants de plus grands qu’eux.

Il faut dire en même temps qu’il faut des actions de la part du gouvernement pour encourager la population ou les petits commerçants comme la suspension de certaines taxes, des droits de douane, ou mieux l’accompagnement des opérateurs économiques avec la mobilisation des fonds dans ce secteur qui risque d’être contaminé par cette pandémie.




Job KAKULE

Job KAKULE - 21/03/2020 15:57 - Répondre 

ça craint...