Des engins explosifs ont fini leur course ce vendredi 3 mai dans différents sites des déplacés tuant au moins 7 personnes parmi lesquelles des femmes et des enfants, et blessant une dizaine d'autres. 

C'est notamment dans le site des déplacés proche de l'église 8ème CEPAC dans le Quartier Lac Vert.

Ici, les déplacés de guerre sont exacerbés « par l'inefficacité des FARDC qui semblent résignées face aux rebelles. »

Ils disent vouloir rentrer et mourir chez eux au lieu de rester dans des conditions critiques en plus d'être exposés aux bombes de l'ennemi. 

Ces derniers disent avoir « le sentiment d'être trahis par le gouvernement de la République. »

S’exprimant sur ce sujet, le lieutenant-Colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, a attribué cette nouvelle attaque meurtrière au M23 après que l’armée loyaliste a lancé des offensives contre ses positions en profondeur de Sake, détruisant ses dépôts d'armements et de munitions : « En représailles, le M23, soutenu par l’armée Rwandaise, a ciblé le camp des déplacés de Mugunga, causant ainsi la mort de 5 personnes, en particulier des enfant », a affirmé le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko. 

De son côté, Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement de la RDC, qui a condamné cette nouvelle attaque meurtrière, a assuré que le temps de la justice va arriver. 

Pendant ce temps, le M23 a rejeté toutes ces accusations, attribuant cette attaque aux FARDC qui, « en échec sur plusieurs lignes de front, ciblent les quartiers populaires et les camps des déplacés de guerre installés dans la ville de Goma », a écrit sur X son Président Bertrand Bisimwa qui accuse à son tour Kinshasa « de manipuler la communauté internationale. »




Joseph Seven

Joseph Seven - 04/05/2024 10:20 - Répondre 

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